Syndrome tunnel cubital – Étude comparative multicentrique de 4 techniques chirurgicales avec 92 mois de recul - 07/05/14
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Résumé |
Pré-requis |
Le syndrome du tunnel cubital (STC) est le deuxième syndrome canalaire le plus fréquent. Sa physiopathologie est mixte et il existe différentes options thérapeutiques. Aucune n’a encore prouvé sa supériorité en efficacité.
But de l’étude |
Nous avons comparé de façon rétrospective les résultats, le taux de complications et les récidives des quatre principaux traitements du STC, pour identifier les tendances et optimiser les résultats. Il s’agit d’une étude multicentrique et rétrospective.
Patients et méthodes |
Les patients présentant un STC clinique primitif prouvé par électroneuromyogramme ont été inclus et ont été opérés par l’une des 4 techniques suivantes : neurolyse in situ à ciel ouvert ou par voie endoscopique, transposition antérieure sous-cutanée ou sous-musculaire. Quatre centres spécialisés en chirurgie du membre supérieur ont participé à l’étude et l’une des 4 précédentes interventions a toujours été menée dans le même centre. Les résultats subjectifs et objectifs, le taux de complications et les récidives ont été comparés au recul final.
Résultats |
Cinq cent deux patients ont été inclus et 375 ont été revus avec un suivi moyen de 92mois (9–144). Cent trois patients ont été perdus de vue et 24 étaient décédés. Quelle que soit l’intervention réalisée, plus de 90 % des patients ont été guéris ou améliorés. Une seule douleur cicatricielle était présente au recul final et était associée à une neurolyse sous endoscopie. Aucune autre complication à long terme n’était présente. Aucune des 4 techniques chirurgicales n’a provoqué d’aggravation des symptômes. Six cas de récidive étaient notés au recul final : une de ces récidives était associée à une neurolyse in situ à ciel ouvert et les cinq autres secondaires à une transposition sous-musculaire.
Conclusion |
Le traitement chirurgical du STC est efficace. La transposition antérieure sous-musculaire induit des récidives. Contrairement aux données de la littérature, la transposition antérieure sous-cutanée, technique fiable et valide n’était pas associée à un taux de complications supérieur à la neurolyse in situ.
Niveau de preuve |
Niveau IV.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Syndrome du Tunnel Cubital, Transposition antérieure, Neurolyse in situ, Endoscopie, Échelle de McGowan
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
☆☆ | Issu de la Table Ronde « Pathologie du nerf ulnaire ». |
Vol 100 - N° 4S
P. S1-S5 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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